Après deux longues semaines d’activité, ce dimanche je le dédie au repos. Ces derniers jours ont été riches d’apprentissage comme souvent en voyage, on grandit plus en quelques jours qu’en une année à faire la même chose.
La seule chose qui me sépare d’une vie pleine et riche, c’est la peur. Un conseil que j’ai reçu pour faire face à la peur, c’est de se renseigner, de remplir au maximum les trous effrayants de l’inconnu avec pleins de petites informations. Au final, ça permet de dessiner les contours de cet inconnu qui nous attend.
Je me repose, les mains posées sur le verrou 15 de sauvegarde de l’énergie. Il s’appelle aussi “laver nos coeurs par le rire”. Comme mantra je me répète : “je m’abandonne à l’amour”. Peut-être que ça arrivera à éloigner la peur ?
Depuis peu, j’expérimente une nouvelle capacité. Mon mental peureux, mon mental qui fait barrage à tout est en fait comparable à un élastique. Ultra tendu, il est rigide, rien ne passe, tout est en tension mais… avec un peu de visualisation, je le transforme en élastique qui de tendu au max, se ramollit, se détend, devient touuuuut mou.
Incroyable. Je n’y aurais jamais cru ! Le mental ça peut être autre chose que tendu ? Piouf ! Je me glisse avec aise dans un espace souple et confortable, en fait c’est un peu comme stretcher ses muscles. Adieu la rigidité, ça ne sert à rien de rester bloqué ! En passant de la tension à la détente, et de la détente à la tension, le mental lui aussi a une respiration. C’est surprenant de découvrir de nouvelles saveurs subtiles !
Accepter nos rythmes et les redécouvrir, cela fait partie de la connaissance de soi. A partir de ce moment là, on peut enfin coopérer sans violence avec soi-même pour atteindre en douceur ce que nous cherchons à vivre.
De toute façon ma tête ne contrôle rien, elle ne sait que faire barrage, couper la connexion entre mon esprit et mon corps. Quand j’agis avec efficacité, l’impulsion ne part jamais de ma tête. Je ne sais pas encore trop d’où… Et toi ? D’où dans ton corps vient ton agir ?